lundi 19 novembre 2012

ShangHai n'est pas BeiJing

Il va falloir s'adapter et comprendre cette ville nouvelle.

Quartier de PuDong vu depuis le Bund

Beijing est une ville essentiellement en deux dimensions. De larges avenues se croisent et délimitent des quartiers desservis par de plus petites rues. C'est dans ces parcelles ceintes que l'on trouve les derniers Hutong, les anciens quartiers populaires. Même si aujourd'hui, le plus souvent les vieux quartiers ont laissé place aux constructions modernes et aux immeubles de bureaux, la structure de la ville reste similaire.

Mais ici, à ShangHai les choses se présentent différemment. La ville immense est parcourue par de multiples viaducs devant fluidifier la circulation automobile. Si les zones plus récemment urbanisées présentent le classique plan en carré entouré de larges voies, ShangHai se compose aussi de multiples quartiers dont l'urbanisme reflète l'influence occidentale de l'époque des légations. Le futurisme vertical de PuDong fait face au Bund et ses façades néoclassiques. Mais même si le centre historique de la ville peut nous paraître grand, l'agglomération de ShangHai est devenue immense. Ces vingt dernières années, l’expansion de la ville a plus que doublé la superficie urbanisée. Les quartiers d'affaires ou de bureau alternent avec des zones d'habitation et de petits commerces. Les dimensions de la ville et les distances séparant les quartiers ont pour conséquence que ceux-ci se développent comme des espaces périurbains autonomes avec leurs propres zones de développement économique, leurs commerces, leurs services et leurs zones d'habitat.


Viaduc du "ring" intérieur

Yu Yuan Garden
Certains prédisent que d'ici quinze ans la conurbation ShangHai – Beijing s'étendra tout le long du littoral, formant la plus vaste zone urbanisée au monde. La ville est jeune et dynamique, la circulation parait chaotique, on traverse où et quand on peut. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'une voiture s’arrête pour vous laisser passer... Mais curieusement, chacun trouve sa place, on se contourne, on s'évite. Malgré la densité de population dans les rues les accidents graves sont relativement rares, aidés en cela par une circulation assez lente, les voitures roulent lentement et les piétons marchent lentement. Les gens semblent se déplacer plus lentement qu'en occident, mais ils se déplacent tout le temps. Tout le monde bouge, roule, marche. On ne s'arrête que pour faire la file, comme pour acheter son ticket de métro ou de train.











ShangHai - Pont séparant la ville chinoise de l'ancien quartier des légations...

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